L’Univers pourrait avoir la forme d’un beignet, selon une étude

Laurie Henry - TrustMyScience - 27/03
Une nouvelle étude suggère que l'Univers a une forme de beignet, expliquant certains motifs étranges provenant du Big Bang, vus à travers le fond diffus cosmologique. Une piste nécessitant encore de nombreuses recherches.

L’espace semble s’étendre infiniment dans toutes les directions, mais ce n’est qu’un modèle mental que nous avons de l’Univers, qui n’est pas nécessairement correct. Récemment, une nouvelle étude portant sur la forme de l’univers établit une théorie visant à changer notre perception de ce dernier. Les chercheurs y suggèrent que l’univers n’est pas plat, mais qu’il a peut-être la forme d’un beignet. Connaître la forme de l’Univers nous renseignera en quelques sortes sur son avenir : expansion infinie ou effondrement sur lui-même ?

La cosmologie standard combine la relativité générale et la mécanique quantique pour produire un modèle simple représentant la distribution de la matière sur l’histoire et le volume de l’univers observable. Les scientifiques tentent alors de déterminer la forme précise de l’Univers, infini, plat, en forme de donut, comme mentionné dans une étude de 2021.

Selon l’Université de l’Oregon, il existe trois formes possibles pour l’Univers : plat (également appelé univers euclidien ou à courbure nulle), en hyperbole, sphérique. Ces possibilités reposent toutes sur le comportement possible de lignes parallèles imaginaires tissant l’univers et les contours de ce dernier. Dans le premier cas, elles restent parallèles, ne se rencontrant donc jamais — l’Univers est alors infini et plat. Dans le deuxième cas, elles se rejoignent à certains points (comme aux pôles de la Terre, les lignes parallèles de l’équateur s’y rejoignent), imposant alors un univers courbe. Dans le troisième cas, les lignes parallèles divergent et forment un univers hyperbolique.

Une invitation à rêver, prête à être portée.

Cependant, la plupart des observations jusqu’à présent aboutissent à un cosmos plat, ce qui implique géométriquement que les lignes parallèles imaginaires restent indéfiniment parallèles. Mais la forme ne se limite ...
[Courte citation de 8% de l'article original]